C’est autour d’une nouvelle rubrique ‘’Rétrospectives autour d’une automobile’’, que je vous propose de découvrir l’engouement pour les véhicules de collection, faisant l’objet depuis plusieurs décennies d’un véritable intérêt.
Comment ne pas aimer ces automobiles exceptionnelles comme des œuvres d’art, d’admirer les lignes de leurs prestigieux carrossiers et la noblesse de des mythiques marques de constructeurs.
‘’Synonyme d’objet d’art, objet d’histoire, objet de convoitise, objet d’investissement.
Le souvenir d’hier provoque l’émotion d’aujourd’hui …’’
Rétrospectives autour d’une automobile de rêve…
Pour initialiser cette nouvelle rubrique, rien de mieux que de demander à plusieurs personnes de tous âges et toutes origines, quelle serait la voiture de leur rêve ou la plus belle sportive du monde… La réponse est sans appel « FERRARI ! »
À quelques exceptions près et loin devant Porsche, Aston-Martin, Maserati, Jaguar ou Lamborghini. C’est pourquoi je vous propose de commencer avec la plus séduisante et la plus polyvalente de toutes les Ferrari, la 275 GTB
FERRARI 275 GTB
‘’Avec son V12 souple et docile, elle ne présente peut-être pas le brillant pédigrée sportif des plus racés des coupés ou cabriolets 250 GT, mais elle représente l’archétype de la Ferrari de route et de piste du gentleman driver des années 1960.’’
Dessinée par Pinifarina en 1964 et inspirée de la 250 GTO, la marque italienne au cheval cabré désirait créer une voiture plus spacieuse et plus luxueuse que la 250 Berlinetta SWB.
Comme en course sur les redoutables prototypes 275 P, le moteur V12 ‘’Colombo’’ alimenté par une batterie de carburateurs Weber approche les 300ch, bénéficiant de nouvelles culasses à double arbre à cames en tête, et d’une lubrification par carter sec, avec radiateur d’huile.
La 275 GTB inaugure surtout une suspension arrière à roues indépendantes et fut la première Ferrari de route à être équipée d’une boîte-pont appelée transaxle. Révolution mécanique assurant les fonctions d’une boîte de vitesses à 5 rapports et d’un différentiel.
Inutile de préciser que cette Ferrari, digne héritière de ses sœurs de compétition, conservait une nette suprématie sur toutes les Grand Tourisme de route de l’époque, avec une vitesse de pointe supérieure à 250 km/h et un comportement particulièrement sain. Sans avoir besoin pour cela d’une carrosserie en aluminium : la majorité des 460 exemplaires produites portent des robes en acier, seuls les ouvrants étant en alliage…
L’estimation de sa cote actuelle est de l’ordre de 2 millions à 2,5 millions d’euros…
François ANDRIEU Consultant de Véhicules Anciens et Fondateur du Concours Pays Basque Elégance Automobile donne son analyse :
‘’C’est pour moi un chef-d’œuvre dans le monde de l’art automobile… Elle représente un symbole de l’automobile italienne au travers du nom Ferrari, du moteur Colombo et de son carrossier Scaglietti.
Une valeur sûre dans une collection, avec en prévision quelques exemplaires sublimes par leurs authenticités et dont certaines un pedigree exceptionnel …’’