Albaola un lieu unique

Albaola Faktoria Maritime Basque est un espace innovateur dont la principale activité réside dans la construction d’embarcations historiques, où la technologie maritime artisanale est ravivée et mise en valeur. Espace ouvert au public, la Faktoria se caractérise par son dynamisme, la diversité de ses activités et son envergure internationale.

Albaola est à Pasaia San Pedro (Pasaia, Gipuzkoa). Cet univers créatif composé de constructeurs de navires, d’artisans de la mer, de l’école internationale de charpenterie de marine, de l’atelier de modélisme naval, du club des petits mousses, d’une programmation d’art scéniquCe de la mer et d’un groupe de volontaires a pour objectif de faire connaître le passé maritime du Pays Basque.

C ’est à la Faktoria que les navigations impossibles sont conçues et qu’elles prennent la mer, mettant le cap sur la connaissance via la route de l’expérimentation, faisant partie du Patrimoine Maritime Basque. Rendez-vous à la Faktoria pour naviguer dans l’histoire et vivre l’aventure maritime basque.

Un univers maritime

La Faktoria Albaola invite, par la construction d’embarcations en bois, à vivre des expériences grâce à la participation active. Tous ceux qui
le désirent pourront s’initier à diverses activités liées au Patrimoine Maritime Basque, que ce soit en naviguant, en construisant des bateaux
en bois ou en aidant à construire le rêve d’Albaola.

XVIe siècle
Construit à Pasaia, le baleinier San Juan est une illustration des premiers cargos transatlantiques qui hissaient les voiles du Pays Basque vers Terre-Neuve. Reflet de la splendeur et de l’hégémonie mondiale de l’industrie navale basque, le San Juan sombre sur les côtes canadiennes, à Red Bay en 1565.

An 1978
Plus de 400 ans plus tard, l’équipe d’archéologie canadienne de Parcs Canada découvre l’épave et l’étudie lors d’une fouille sous-marine exemplaire pour le monde de l’archéologie maritime. Après plus de trente ans d’études, le cargo du XVIe siècle est celui que l’on connait le mieux et il est aujourd’hui l’icône qui symbolise le Patrimoine Culturel Subaquatique de l’UNESCO.

An 2013
Dans le cadre de Donostia/San Sebastien Capitale Culturelle Européenne 2016 et avec l’appui du Gouvernement Canadien, une reconstruction de la nef San Juan a été lancée à Pasaia. Tout comme au XVIe lorsqu’elle unissait l’Europe et l’Amérique, la nef San Juan permettra aux deux pays de naviguer vers l’avenir à partir d’un passé commun.

Découverte

Grâce aux toponymies, aux documents et à la tradition orale, le Canada avait des connaissances préexistantes sur la présence des premiers chasseurs de baleines européens arrivés sur ses terres. Les pistes découvertes par Selma Huxley dans les archives d’Oñati, Burgos et Valladolid ont permis la recherche de la nef baleinière du nom de San Juan.

C’est en 1978 que l’épave du navire a été découverte, dans les abords de la localité de Red Bay au Labrador, à une dizaine de mètres de profondeur, sous une épaisse couche de pierres de lest et de sédiments, grâce à l’étude sur le terrain menée par un groupe d’archéologues de l’agence publique Parcs Canada. Quelle ne fut leur surprise lorsqu’ils constatèrent que la conservation du bois était optimale, compte tenu des siècles passés depuis le naufrage.

Le travail de fouille

Durant les six années suivantes un travail archéologique sans précédent a
été mené sous la direction de Robert Grenier, retirant et enregistrant une à
une toutes les pièces de la structure du navire, la charge et les objets qui appartenaient aux marins, ainsi qu’une chaloupe baleinière qui avait sombré avec la nef. Grâce à la basse température de l’eau et au fait qu’une grande partie de la structure était restée dans un état d’anaérobie, recouverte de boue, l’épave se révéla en très bon état.

Le bois et même certaines cordes étaient dans un état de conservation exceptionnel, donnant lieu à une étude exemplaire dans le domaine de l’archéologie sous-marine de l’époque. Il aura fallu près de 30 ans de travail pour traiter et compléter toutes les informations obtenues sur le terrain. Des matériaux de construction aux outils employés pour travailler le bois, tout a été étudié, des maquettes ont été créées et la chaloupe découverte coincée sous le San Juan a été consolidée et exposée.

Actuellement l’épave est maintenue sous l’eau, protégée, sous monitoring et dans un environnement stable pour sa conservation.

L’ensemble archéologique et le musée de Red Bay

Cette recherche pionnière a été suivie par d’autres découvertes de caractère similaire dans la zone de Red Bay : d’autres épaves de la même typologie, des fours servant à fondre la graisse de baleine, des tours de guet pour scruter la venue de baleines, ainsi qu’un cimetière où étaient enterrés les pêcheurs décédés au cours des campagnes.

Afin d’exposer tout ce patrimoine, la décision a été prise de créer un musée
de la présence des baleiniers basques sur ces lieux, d’y présenter toute l’information et tous les objets découverts dans cette zone.

Une reconnaissance mondiale

En 2013, l’ensemble archéologique de Red Bay a été désigné Patrimoine de
l’Humanité par l’UNESCO, et Albaola prend le relais de cette recherche pour redonner vie à ce navire emblématique.

Ondartxo, 1, 20110 Pasai San Pedro, SS, Espagne
www.albaola.com/fr

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