Depuis quelques années, les premiers jet-skis électriques sont apparus aux États-Unis et en Europe. Quelles sont leurs particularités par rapport aux jet-skis thermiques, beaucoup plus répandus ?
Des jet-skis encore peu utilisés
Les scooters des mers les plus souvent rencontrés sont bien sûr ceux actionnés par un moteur à combustion. On les nomme généralement des jet-skis thermiques. Ils fonctionnent ainsi à l’essence ou au diesel.
Si les jet-skis thermiques existent depuis les années 1970, ceux disposant d’un moteur électrique sont apparus seulement au début des années 2010. Leur marché est donc beaucoup plus restreint et peu d’entre eux sont produits en série.
Une puissance inférieure à celle des jet-skis thermiques
Les jet-skis thermiques d’aujourd’hui ont généralement une puissance comprise entre 100 et 300 CV. Il est ainsi possible d’atteindre des vitesses de pointe de 100 voire 150 km/heure, selon les caractéristiques du modèle, l’expérience du pilote et la présence de clapots ou fortes vagues. Leur autonomie varie de fait beaucoup mais on peut l’estimer à environ 4 heures pour une vitesse de 60 km/heure.
Les jet-skis électriques ont-ils des prestations équivalentes en termes de puissance ? Non, car leur puissance tourne le plus souvent autour des 40 à 60 CV. Il est donc rare de pouvoir dépasser les 50 km/heure sur l’eau avec ce type de véhicule nautique. Leur autonomie est également inférieure : pour les batteries de 20 à 30 kW, qui sont les plus répandues, la durée avant recharge est de moins de 2 heures.
D’autres caractéristiques techniques les différencient
Si on ne se tourne pas vers les jet-skis électriques pour leur puissance, leur vitesse de pointe ou de croisière ou encore leur autonomie, ils possèdent cependant des avantages. Le principal étant bien sûr leur impact environnemental, qui est bien moindre que celui des thermiques.
D’une part parce qu’ils fonctionnent à partir d’une énergie renouvelable mais aussi de par leur énergie grise. Ils sont en effet plus légers que les jet-skis thermiques – ils pèsent souvent autour des 100 kg, contre 300-400 kg pour les thermiques. Il y a donc moins de matière première utilisée pour les fabriquer.
Même si les jet-skis thermiques sont dorénavant dotés de moteurs quatre-temps bien moins bruyants que les anciens moteurs à deux-temps, ils restent tout de même plus bruyants que les scooters des mers électriques. La mesure du bruit de ces derniers tourne autour de 65 dB à 1 mètre.
Les principales marques et modèles
Premier jet ski annoncé, le Gratis X1 de Free Form Factory, affiche une puissance de 46 CV, une vitesse maximale de 75 km/h et une autonomie annoncée de 65 minutes.
Cependant l’Électrojet de Narke est le premier jet ski électrique produit en série. Un modèle à selle à 3 places, d’une puissance de 60 CV allant jusqu’à 55 km/h, avec une autonomie annoncée d’1h30.
L’Aquakart d’Aqualeo, produit d’une entreprise française qui reprend le concept de kart, est un produit intermédiaire, à la fois ludique et familial, affichant une vitesse maximale de 25 km/h et une autonomie de 2h.
Le Lupo de Bird-e Marine conçu et fabriqué à Nantes, limité à 55 km/h et jusqu’à 3h d’autonomie.
L’Orca de Taiga Motors, qui sortira en 2021, annonce une vitesse de pointe à 104 km/h, 180 CV et jusqu’à 2h d’autonomie.
Et pour clore cette liste non exhaustive, les constructeurs traditionnels expérimentent aussi, notamment avec Yamaha et son Aquacruise, un jet-ski gonflable pour enfants (70 kg max), et dont la vitesse ne dépassera pas les 5 km/h.
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